Uber : les chauffeurs contre « l’esclavage moderne »
Le magazine Marianne revient sur le bras de fer qui oppose les chauffeurs VTC à la plateforme Uber.
Pour eux, c’est la fin d’un rêve. Servitude, humiliation, paupérisation… Les conducteurs de VTC n’ont pas de mots assez forts pour dénoncer les méthodes de la plate-forme californienne. Qui se montre bien arrogante.
«Uber = esclavage moderne» ; «Uber saigne les chauffeurs VTC». «Uber-usés» et ivres de colère… Dès 6 heures du matin le 3 janvier, des chauffeurs de berlines sombres se relayaient, déterminés, sous l’œil des CRS, 11, rue de Cambrai, devant le siège parisien de l’entreprise californienne. Un piquet symbolique prévu pour durer, malgré le froid, jusqu’au 16 janvier, date d’une manifestation organisée place de la Bastille où les syndicats espèrent 2.000 véhicules.
Selon des études les « chauffeurs Uber » toucheraient moins de 3,70€ par heure, une fois leurs frais payés. Moins d’un demi-Smic horaire !
On avait un métier en or, Uber le transforme en job archiprécaire.
Sayah Baaroun
d'Unsa-VTC
, s’insurge Sayah Baaroun qui dénonce pêle-mêle la servitude numérique, l’humiliation, le chantage au chômage depuis que la plate-forme a relevé de 20 à 25% son taux de commission sur leurs courses…
Lire l’intégralité de l’article, dans le magazine Marianne du 5 janvier 2017